Comparé au moteur Thermique, le moteur électrique a un rendement meilleur, çà, ... on le sait depuis longtemps
Au niveau du couple développé, il n' y a pas photo non plus en faveur du moteur électrique.
Avec beaucoup moins de pièces, un moteur électrique est bien plus fiable et nécessite moins d'entretien.
Reste à voir comment il va vieillir en milieu humide , voire salin ....
Autant je ne suis pas convaincu par la motorisation actuelle de bateau avec coque planante, car contrairement à une voiture ...
1- motorisé en électrique, un bateau ne sera JAMAIS
en phase de rechargement ( comme lors de décélérations ou descente d'une cote avec une voiture )
2- où l'augmentation de vitesse entraine une augmentation de la puissance consommée, aux vitesses intermédiaires du ralenti accéléré à la vitesse juste en dessous de la phase hydroplanante, on va consommer PLUS qu'en navigation déjaugée
Autant dans le cas d'un moteur "AUXILIAIRE" ( comme on disait "dans le temps" ) dont l'usage se limiterait aux entrées / sorties et maneuvres de port, je pense qu'il y a une "carte à jouer".
Dans les années 60 / 70 certains voiliers jusque dans les 8 mètres de long ( et plusieurs tonnes de déplacement ) étaient dépourvus de moteur et se déhalaient à la godille ...
Par exemple de 1967 à 1977 les ( quasi ) 1500 ARPEGES construits par LE STRATIFIE INDUSTRIEL ( devenu plus tard Michel DUFOUR du nom de son créateur ) ...
qui mesuraient entre 9 et 10 m ( selon les versions ) et déplaçaient plus de 3 Tonnes à vide étaient motorisés par un moteur de .... DIX HUIT chevaux ...
Cela correspondait bien à la conception du moteur "auxiliaire" qui était rarement utilisé ...
De nos jours, dès que le vent tombe un peu, le moteur est fréquemment mis à contribution...
Ajoutons à cela que les voiliers d'aujourd'hui sont BEAUCOUP PLUS consommateurs de courant que ne l' étaient les voiliers des années 60 / 70 ...
A l'époque,
- pour garder le beurre au frais, la fraicheur était maintenue par des pains de glace
- le feu de mouillage était plus souvent une lampe à pétrole qu'une ampoule électrique
- a la cuisine il n'y avait ni plaque électrique, ni four micro ondes, et pour avoir de l' eau, c'était des pompes à main ( ou à pied ) au lavabo ou à l' évier... Evidemment, pas de chauffe eau... Le recepteur radio était à pile, comme les rares équipements électroniques.
- les rares bateaux équipés de
---- guindeaux, il fallait les maneuvrer à la main avec une "brinqueballe" ( sorte de manche à balai )
---- pilotes automatique, c'était des régulateurs d'allure qui gardaient ( + ou - ) un cap par rapport à un angle de vent ( si le vent tournait, le bateau en faisait autant ! ).
Pas la peine de dire qu'il n' y avait ni TV, ni chauffage, ni clim', ni PC, Ordis persos, smartphones, tablettes, compresseur d'air, VHF fixe ou mobile etc ... ...
D'ailleurs dans les années 60 c'était plus souvent une dynamo qu'un alternateur qui rechargeait "en douceur" la lourde batterie au plomb ( détournée de son monde automobile d'origine ...) .
Aujourd'hui, les moteurs ont gagné en puissance, pour permettre
-- une meilleure vitesse par calme plat
-- d'avancer même dans des conditions difficiles face aux vagues ( avec ou sans voiles )
-- une recharge efficace d'un parc de batteries plus conséquent pour alimenter les nombreux équipements électriques et électroniques présents à bord des bateaux actuels.
Selon moi, si le plaisancier veut rester dans un logique de consommation sans mesure ( et sans se Priver ) ,
a) dans le cas d'une motorisation électrique , il y aura intérêt à avoir un groupe électrogène
b) ou alors il faut prévoir une motorisation Hybride.
Après, si le plaisancier est prêt à être éco responsable et "mesuré" dans sa conso électrique qui sera utilisée avec parcimonie ( les éclairages à LED y aideront ) , il y a sans doute moyen de .. "moyenner"